Le peuple birman a enduré des catastrophes naturelles dévastatrices et des décennies de régime militaire et de conflits ethniques.
Depuis le coup d’état militaire de février 2021, mettant fin à une petite décennie d’ouverture démocratique, la situation en Birmanie s’est dramatiquement aggravée.
Le coup d’état a entrainé une répression généralisée des manifestants et des opposants politiques, des arrestations massives, une censure des médias et une limitation des libertés civiles.
La junte mène une guerre effrénée contre son propre peuple et continue d’essayer de soumettre la population par une violence et une terreur aveugle.
Il s’agit d’un soulèvement national contre une armée détestée, corrompue et assoiffée de sang et de pouvoir.
L’instabilité politique, l’isolement diplomatique et les sanctions internationales, la répression sauvage, l’escalade des conflits, l’incompétence économique, les catastrophes naturelles récentes, créent une situation épouvantable responsable de milliers de morts, de destructions massives, de déplacements de populations majeurs, d’une économie au bord du précipice et d’une horrible crise humanitaire.
Ce cercle vicieux de répression et de résistance armée augmente les besoins, limite l’accès à l’aide humanitaire et contribue à l’effondrement des services de base comme les soins de santé et l’éducation.
L’économie en chute libre plonge la population encore plus dans la pauvreté et augmente l’insécurité alimentaire.
La Birmanie aujourd’hui est l’un des pays les plus exposés au risque d’aggravation de la crise humanitaire avec des milliers de personnes dans le besoin d’un accès à une aide vitale.
Les habitants de Birmanie demandent avec une frustration croissante pourquoi la communauté internationale ne fait pas plus pour les aider.